21 février 2008
Le 6e Groupe de collaboration internationale en ingénierie de l'Université de Sherbrooke (GCIUS) est revenu du Pérou en disant «Mission accomplie!» Les six étudiants ont supervisé la construction d'une annexe de deux étages à un bâtiment appartenant à une coopérative de producteurs de canne à sucre de la région de Chiclayo. L'édifice sert de centre de contrôle de la qualité et de distribution de la panela, un sucre très prisé sur le marché international. Dans cette région aux prises avec un fort taux d'alcoolisme, le centre incitera les agriculteurs à produire de la panela plutôt que de l'eau-de-vie. Et bonne nouvelle : la panela produite dans l'édifice du GCIUS sera certifiée équitable.
Pour mener ce projet, dont le budget est estimé à 100 000 $, Francis Beaucaire (génie mécanique), Philippe Calvé (génie informatique), Jacinthe Moreau (génie électrique), Charles Etienne Benoît (génie chimique), Philippe Gaudreau et Martin Bouchard-Valentine (génie civil) ont séjourné au Pérou durant quatre mois dans des familles. Là-bas, leur rôle consistait à s'occuper de la gestion du chantier, à commander les matériaux, à surveiller les travaux et à mettre la main à la pâte. «Un peu comme un entrepreneur général», précise Charles Étienne Benoît. Une quinzaine d'employés travaillaient sous leur supervision. Le soir du 14 décembre, la dernière couche de peinture était appliquée à temps pour l'inauguration du bâtiment, qui se déroulait le lendemain.
Les membres du GCIUS estiment qu'environ 300 personnes sont touchées directement par leur projet et que 1250 personnes le sont indirectement. Selon les estimations, sans la construction du nouveau bâtiment, les revenus de la coopérative auraient augmenté de 5 %. Avec le projet du GCIUS, les profits des agriculteurs membres de la coopérative devraient augmenter d'environ 50 %.
Une quinzaine d'employés ont travaillé sous la supervision du GCIUS. |
Photo : GCIUS |
Parmi les barrières que les membres GCIUS ont eu à surmonter, il y a évidemment celle de la langue, mais également celle de la culture du travail. Dans ce pays où les normes du travail n'existent pratiquement pas, certains employés se présentent sur un chantier en sandales! Il semblerait aussi que sans le groupe de jeunes Canadiens, le projet aurait pris six mois à construire alors qu'il a pu être complété en trois mois.
Il faut dire que le GCIUS a effectué un travail de longue haleine avant de se rendre sur place. Les membres se préparaient à leur mission depuis juillet 2006, notamment pour trouver de l'argent et des commanditaires. Le Carrefour de solidarité internationale leur a donné un précieux coup de main pour trouver le projet en lien avec la coopérative.
Le directeur du Département de génie civil, Bertrand Côté, était fier de constater les retombées d'un tel projet sur les étudiants. «Vous avez fait quelque chose de déterminant dans la vie de ces gens-là. Je suis convaincu que vous allez être de meilleurs ingénieurs et de meilleurs citoyens, souligne-t-il. Vous représentez une très grande richesse pour la Faculté.»
Après avoir réalisé cinq projets au Pérou et un en Haïti, le GCIUS changera de continent pour sa prochaine édition. Il se rendra au Burkina Faso pour y construire un centre d'étuveuse de riz.
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